Une journée après avoir créé ce site et le jour même où je parle à une amie du concept de collapsologie, le journal Libération décide de faire sa une sur cette thématique: voir le dossier complet ICI
Nul doute que les choses positives (informer, agir) s’accélèrent presque aussi vite que les choses négatives apparaissent : crises sociales, migratoires, sanitaires, politiques, climatiques
Aurélien Barrau
Aurélien Barrau est d’abord un scientifique dont j’ignorai l’existence jusqu’à que ma nièce m’en parle.
Quitte à choisir quelqu’un.e qui « perd ses repères » (du point de vue des sceptiques en tous genres) ou qui est traité « d’huluberlu alarmiste », je préfère m’intéresser à ces scientifiques qui « auraient pété les plombs » qu’à des politiques qui peuvent encore plus rapidement être décrédibilisés, car on sous-entend à souhait qu’ils ont souvent de mauvaises raisons pour agir ainsi, ou bien que leur « conversion » est bien trop tardive pour être prise au sérieux.
Continuer la lecture de « Aurélien Barrau »
Instagram: le meilleur et le pire?
Que dire de ce réseau social et de ce qu’il entraîne comme comportements?
La course aux Like va-t-elle supprimer les connes instagram (article de Marianne)
En tout il en est une qui a réussi à surfer sur ces « travers » et nous faire parfois exploser de rire, c’est @celestebarber Lire ICI
Dominique Bourg: « Les choses deviennent vitales »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Bourg
Dans l’ Emission du 5 juillet sur France Inter il explique « Si l’on veut réduire nos émissions de gaz a effet de serre, il faut produire, échanger et consommer moins(…) des températures supérieures à 45° en France, c’est un record absolu. (…) C’est notre système qui a produit cet effet, c’est notre système qu’il faut détricoter » ajoute le philosophe qui estime par ailleurs qu’il faut « écologiser la société » et que cela ne peut se faire sans un resserrement de l’échelle des revenus. « À partir du moment où les écarts de revenus sont très importants, les taxes, les incitations, n’ont aucun sens »
Extraits de son livre « Une nouvelle terre »
Qui peut faire quoi? en 3min (vidéo)
Le Talk de Dominique Bourg: «Nos actions politiques doivent intégrer les limites planétaires» (vidéo)
Accueil des articles en vrac
Dans cette rubrique on trouvera tous les articles publiés dans l’ordre chronologique (à l’exception de celui-ci)
Pourquoi cette expression « revue de presque »?
En référence à la notion de revue de presse bien sûr.
Les jeunes pousses au secours de la planète
Ils sont lycéens et étudiants, conscients de l’urgence écologique, et en colère. En Suède, en Belgique ou en France, ils se réunissent pour mettre fin à un système qui brade leur avenir.
Lire le dossier de Télérama
Assises de Youth for Climate à Bordeaux
« …Désillusionnés, certains ont quitté depuis le navire. L’heure est donc à la remobilisation générale autour du mouvement. Ces assises bordelaises ont pour rôle de rassembler les jeunes défenseurs du climat, partout en France. « Même si on n’arrive pas à avoir de résultats concrets sur le réchauffement climatique, on prépare malgré tout une société, une génération qui sera prête à s’y adapter », veut croire Virgile… »
Gaël Giraud
Gaël Giraud, j’en fait état dans ces articles :
Comment concilier transition écologique et justice sociale ?
Notre puissance technique nous rend très vulnérables
Je l’ai donc découvert à travers d’articles de Télérama et celui-là reste prodigieusement limpide pour expliquer les ambiguités et les limites du fonctionnement économique de notre monde actuel.
Voir aussi:
La place du politique
Pablo Servigne insiste sur la place que doit prendre le politique dans l’accompagnement de la transformation de notre monde: https://youtu.be/7IpeLUei6kQ?t=795
CF: https://www.clesdelatransition.org/acteurs-des-territoires/pierre-leroy-un-elu-qui-change-tout
Voir ce livre: https://www.actes-sud.fr/node/60780
avec un extrait ICI
Et en Gironde, Jean Marie Darmian a sorti un livre courant octobre 2019:
Le partage du pouvoir local
Lire l’article de son blog dans lequel il présente son intention:
« Si la citoyenne et le citoyen reviennent au centre des décisions et de la gestion de la vie collective, la confiance reviendra. C’est un enjeu majeur pour la démocratie locale de demain. C’est un enjeu majeur pour la République. »
Voir aussi cet article: https://kaizen-magazine.com/article/mairies-en-france/
Et aussi:
Loos en Gohelle. Cet article en décrit bien ses actions et son fonctionnement
L’expérience de Saillans: article du blog
Plus radical, Marinaleda: article du blog
Vivre avec la fin du monde
“la clé c’est de ne pas traverser les tempêtes tout seul”
Pablo Servigne
Vivre avec la fin du monde: C’était le titre d’un dossier consacré à cette thématique par le journal Le Monde en juillet 2019 (voir ici).
Lire aussi cet article « Le succès inattendu des théories de l’effondrement » paru dans le même journal en février 2019.
Un dossier de LCI : La fin d’un monde
Pourquoi ce blog, version mars 2021!
Pourquoi ce blog? (version été 2019)
Les jeunes diplômés
N’y-a-t-il pas eu une certaine complaisance à faire croire que études longues= emploi au bout? Ou plutôt = bonheur d’étudier et de trouver un emploi à la mesure de l’intérêt poursuivi par certaines études?
Qui aurait intérêt à faire croire cela? Je n’ai pas de réponses, mais je suis satisfait de trouver parfois des discours discordants sur ce qui pourrait devenir un poncif et défavoriser une certaine catégorie de jeunes, qui mise tout sur ces fameuses études longues sans avoir ces filets de sécurité familial, patrimonial, culturel, intellectuel dont parle Florence Weber dans une interview dans un dossier de Télérama
Dans cette interview qu’on peut lire ICI elle dit :
« …Contrairement à ce que l’on ne cesse de répéter, en France le choix des études longues n’est pas toujours la panacée pour trouver du travail – loin s’en faut. Il entraîne de très nombreux jeunes à accepter des premiers emplois peu qualifiés, à rester contre leur gré dans des emplois qui n’ont rien à voir avec les études qu’ils ont faites, ou bien à rejoindre les rangs des chômeurs de longue durée… »
Greta Thunberg
Brut : nouveau journalisme ou nouveau sensationnalisme ?
Nouveau média qui « cartonne » , l’émission l’instant M du 24 juin s’interroge…
Le désastre de la surpêche, qui vide les mers de leurs poissons
Daniel Pauly a révélé le désastre de la surpêche, qui vide les mers de leurs poissons. L’océanographe, malmené par la vie, l’affirme : la science a fait son travail d’alerte, c’est aux politiques d’agir.
Comment mettre la pression sur les Etats ou les entreprises ?
En mettant en jeu leur réputation, par exemple. Jennifer Jacquet, une de mes anciennes étudiantes devenue professeure à l’Université de New York, m’a permis de clarifier ma position par son travail sur l’usage de la culpabilité et de la honte comme stratégies d’action. On peut en appeler à notre culpabilité, comme le font le MSC et autres écolabels : on se sent coupable de manger quelque chose qu’on ne devrait pas, donc on évite de le faire. Mais on peut aussi dénoncer les restaurants qui proposent des ailerons de requins, ou les enseignes de grande distribution qui commercialisent des espèces vivant en eaux profondes, comme l’a fait l’ONG Bloom. Quelle est la méthode la plus efficace ? L’atteinte à la réputation. La culpabilité est trop dépolitisée. Aujourd’hui, la surpêche, la pollution plastique des océans et le réchauffement climatique sont totalement confirmés par la science. Mais quand des intérêts commerciaux sont en jeu, ils imposent leur loi. Regardez le tabac, ç’a été une lutte infernale, jusqu’à ce que, finalement, des lois soient votées pour interdire de fumer dans les bistrots… Nous en sommes là aujourd’hui : la science a fait son travail, maintenant le problème est politique.
Lire l’interview en entier
Le retour du Prince, une maladie démocratique?
Le titre de cet article, est emprunté à celui de cet épisode de la grande table, émission de France Culture (écouter/télécharger l’émission)
« Les médias ont renoncé à comprendre la complexité du monde pour s’intéresser aux faits et gestes des dirigeants. […] On ne fait en politique que commenter le buzz. »
Vincent Martigny est maître de conférence en science-politique à l’école Polytechnique et membre de comité de rédaction du journal Le 1.
Il a publié aux éditions Flammarion le livre « Le retour du prince »
Extrait du livre ICI (copie ici)
Interview dans Télérama Continuer la lecture de « Le retour du Prince, une maladie démocratique? »
Comment concilier transition écologique et justice sociale ?
Dans un dossier consacré au grand débat Télérama interroge Gaël Giraud chef économiste de l’Agence française de développement pour répondre à la question de transition écologique et de justice sociale: LIRE ICI
Les anticléricaux primaires ne manqueront de dire « Un curé économiste interrogé dans Télérama, quoi de plus évident »
Mais il se trouve que ce qu’il pense et propose mérite qu’on s’y attarde. Exemple sa réaction suite à l’incendie de Notre Dame et l’afflux de dons plus ou moins désintéressés (voir cet article de ce site)
Et il y pose des questions en miroir des questions « orientées » du grand débat:
Ne serions-nous pas en droit de remettre en cause la compétitivité des entreprises au nom de la protection de la biodiversité ? Et si les entreprises compétitives de demain étaient justement celles qui sauront ancrer leurs activités dans un écosystème durable ? Continuer la lecture de « Comment concilier transition écologique et justice sociale ? »
Le web nous rend dingue!
Livre « La civilisation du poisson rouge » EXTRAIT
« ..Partout, partout, il a cassé la tête de ses équipes, des journalistes et du public avec la révolution numérique. Pendant des années, il a évangélisé. Et là, qu’est-ce qu’il fait ? Il commet un livre très sérieux et très documenté pour
nous expliquer que le Web, les réseaux sociaux, les applis… nous rendent délibérément accrocs et quasi débiles mentaux. Transformant l’humanité en poisson rouge, incapable de fixer son attention au-delà de 8 secondes, déjà attirée ailleurs passé cette durée. Tout cela en vertu d’un modèle économique qui ne cherche que cela attirer, voler, capturer notre attention… »
Notre puissance technique nous rend très vulnérables
Certes dans un journal-bobo-catho (appellation convenue de ceux qui détestent Télérama). Mais il faut bien éduquer les bourgeois nantis et confortablement installés, si ça peut modifier leur perception du monde et des autres personnes qu’ils fréquentent peu, c’est pas si mal comme projet
Au sujet de l’épisode de l’incendie de Notre Dame et de « ses dons », il a donc été interrogé dans Télérama (ICI) et ses remarques sont judicieuses, voire délicieusement provocantes :
Continuer la lecture de « Notre puissance technique nous rend très vulnérables »
Eglise, écologie même révolution à mener?
J’aime bien faire le parallèle entre les mauvais chemins suivis ces dernières années par les pays industrialisés, en dépit des alertes nombreuses au sujet des périls climatiques, écologiques et économiques et les turpitudes et le déclin de l’église catholique qui n’a pas su se réformer et a fermé les yeux sur bien trop de problèmes en son sein, tout en s’occupant de ce qui ne la regardait pas.
Les deux articles qui suivent sont vraiment éclairants sur ces points.
« …La question qui est sur la table est celle du sacerdoce de tous les laïcs, hommes et femmes, mariés ou célibataires selon leur choix. Une seule chose est sûre : la révolution sera globale ou elle ne sera pas, et elle passe par une refondation complète du régime du pouvoir dans l’institution… »
Lire l’article en entier
« …Le catholicisme risque de disparaître, et l’auteure ne s’y résout pas, parce qu’elle tient à sa dimension d’universalité et d’hospitalité, à son engagement caritatif, à « sa préférence pour les faibles et les pauvres » . « Décléricaliser » le clergé est un impératif de survie. « La première chose à faire est de rendre la vie des prêtres à la norme humaine ordinaire. » Diversifier les origines, accepter des vocations temporaires, ouvrir les sacerdoces aux femmes, considérer le célibat non comme une obligation mais un choix, doivent suivre… »
Lire l’article en entier
Et si on coexistait? La révolution des cœurs…
Parfois au cours de mes « vagabondages » je fais des découvertes intéressantes et stimulantes.
Le fait religieux m’a toujours intéressé car depuis mes expériences de vie et les enseignements que j’ai suivis, le milieu dans lequel j’ai baigné (cf cette page) et l’actualité du monde et des diverses communautés de pensée religieuse, j’en ai toujours conclu depuis mon plus jeune âge, que c’était d’abord et surtout une source de conflits plus ou moins sanglants et aucunement une source de « mieux vivre ensemble ».
Et puis tout à fait par hasard, je suis tombé sur le film ci-dessous, qui décrit les actions de l’association « coexister ».
L’avenir de notre monde, passera en priorité par la jeunesse qui se mobilise déjà et va se mobiliser pour qu’il change, et que rien ne soit inéluctable. Et ce dans divers domaines, comme le dialogue inter religions et non croyants comme décrit dans cet article. Continuer la lecture de « Et si on coexistait? La révolution des cœurs… »