Je me suis laissé tenter par l’expérience du « Socle commun »: https://primairepopulaire.fr/le-socle-commun/
mais ce fut un fiasco et on risque d’avoir jeté le bébé avec l’eau du bain, même si ces velléités de préparer les législatives en ordre plus consensuel peut donner quelques maigres espoirs.
Cela me rappelle « mes » années 70 où j’entendais parler de « programme commun » qui tentait d’allier deux forces de gauche tout autant voire bien plus « antagonistes » à l’époque (PS-PC) que celles d’aujourd’hui.
Dans tous les cas il y a cette notion de l’attente de la personnalité qui va « nous sauver », et en retour des personnalités qui se sentent investies d’un destin suprême.
Dans l’extrait de ce livre la section consultable de ce livre on peut lire dans les dernières pages le descriptif de cette « personne attendue »
On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. Abraham Lincoln
Citation certes apocryphe (voir ici) mais dont on aimerait espérer qu’elle demeure exacte à une période où les votes sont si « segmentés ».
Et surtout dans un contexte médiatique nouveau, où on a pu vérifier qu’il suffit de « manipuler » une partie de la population (cf Scandale Facebook-Cambridge Analytica) pour changer le résultat définit d’un scrutin.
Ce n’est donc pas simple de vouloir inverser le processus en privilégiant d’abord l’intérêt des propositions à la personnalité du ou de la candidat.e.
Lors de la campagne de 2017, La France insoumise avait « bougé les lignes » en travaillant d’abord à des propositions thématiques avant de les confier à « son champion » déjà bien présent. Cf leurs livrets thématiques.
Mais ce que j’appelle « le principe présidentiel » entraine des « modifications de trajectoire » qui expliquent par exemple le départ de Charlotte Girard dont les propos « »Tant qu’on est d’accord, tout va bien. Mais il n’y a pas moyen de ne pas être d’accord. » sont rapportés dans cet article.
J’ai voté utile en 2017 au premier tour, en votant pour le candidat qui représentait « l’avenir en commun » alors même que je me sentais plus en phase avec les idées portées par ce candidat.
Cette fois-ci JM met bien plus rapidement en avant sa candidature incontournable, il fut le premier à « démarrer ».
Pour rappel, extrait de ce livre de Michel Onfray , le texte ci-dessous correspond exactement à ma situation d’électeur en 1981:
Je n’ai jamais oublié le slogan de son affiche de campagne:
Finalement comme l’écrit Onfray
En ce qui me concerne, tout est lisible ici