Vertus et limites de la démocratie participative, encore et toujours.
Une ville renoue avec la démocratie directe. Résultats : « 0 chômage, 0 violence… et 0 misère » !
« La plupart des habitants travaillant pour la coopérative, le chômage est quasi-inexistant. Si l’on ajoute à cela le temps que chacun passe à s’investir dans la vie de la cité, il ne reste plus guère de créneaux horaires à consacrer aux incivilités… Résultat : Marinaleda est l’une des villes les plus sûres du pays. Elle peut même se passer de police locale ! »
Espagne : Marinaleda, un village 100 % en autogestion
« L’ensemble des décisions concernant le village, la politique, les budgets, les impôts, la coopérative etc. sont discutées et votées lors d’assemblées générales, auxquelles tous les villageois peuvent participer.
Le Maire estime que l’accord des habitants doit au minimum avoisiner les 80 % pour être représentatif du sentiment de la population. A noter que ce dernier et les autres élus de la ville ne reçoivent aucune rémunération au titre de leur charge. »
Marinaleda, l’utopie réalisée en Espagne
https://www.franceinter.fr/monde/marinaleda-un-modele-de-democratie-directe
« Juan Manuel Sanchez Gordillo veut de nouveau se présenter au scrutin municipal, le 26 mai. La génération suivante prolongera-t-elle l’utopie ? Rien n’est moins sûr. La personnalité écrasante et autocratique du maire a lassé une partie de la population, qui aimerait tourner la page. »
« Marinaleda semble souffrir d’un paradoxe. Tous les habitants que j’ai rencontrés sont d’avis que le village doit sa lutte et ses acquis au leadership exceptionnel de son Líder Máximo. Cependant, on lui reproche aussi tous les maux du village. Ce vieux révolutionnaire semble se comporter comme si Marinaleda était son projet personnel. Mais son utopie lui survivra-t-elle s’il ne laisse pas les villageois se l’approprier? »
Emission radio (Suisse): Marinaleda, une utopie concrète d’autogestion